Festival de cinéma africain “regards africains”
organisé par l’association “Afrique sur bièvre” et avec la collaboration du Conseil Général du Val de Marne.
Projection de
BON VOYAGE, SIM
Court-métrage de Mustapha ALASSANE – 7 min – Niger – 1966 – animation – noir et blanc – 35 mm – version
originale en français
Synopsis
Sim, Président d'une «!république de crapauds!», part en voyage, invité par le Président d'un pays voisin.
KOKOA
Court-métrage de Mustapha ALASSANE – 13 min – Niger – 2001 – animation de marionnettes – couleur – 35 mm –
version originale en français
Synopsis
C'est jour de fête au royaume des grenouilles ! Autour d'une arène, des centaines d'habitants sont réunis pour
voir s'affronter les plus grands lutteurs du pays. Entre chaque combat, Tountia, accompagné de ses musiciens,
donne un concert qui met la salle en transe.
Le réalisateur
Né en 1942 à N'Dougou (Niger), Mustapha Alassane est d'abord mécanicien. Il apprend la technique
cinématographique dans les locaux de l'IRSH à Niamey dont Rouch assure la direction scientifique. Jean Rouch
facilite sa formation et l'aide à partir au Canada où le célèbre Norman MacLaren lui enseignera le cinéma
d'animation. Il va devenir l'un des premiers cinéastes d'Afrique. Il tourne les premiers dessins animés d'Afrique
sub-saharienne, réalise des documentaires, des longs métrages. Représentant de la culture africaine
(«!Deela!ou el Barka le conteur!», 1969 ; «!Shaki!», 1973), il pratique aussi la satire de moeurs
(«!F.V.V.A.,femme, villa, voiture, argent!», 1972). Directeur de la section cinéma de l'université de Niamey
pendant 15 ans, Mustapha Alassane, par sa création prolifique et son cinéma engagé, a contribué dans les
années 1960-1970 à faire du Niger un grand pays de cinéma, tout comme le Sénégal à la même époque.
LE WAZZOU POLYGAME
Court-métrage De Oumarou GANDA – 38 min – Niger – 1970 – fiction – couleur – DVD – version originale en djerma
sous-titrée en français
Etalon de Yennenga au FESPACO 1972, Prix de la critique internationale au Festival de Dinard 1972!
Synopsis
Le notable d'un village, El Hadj, s'éprend d'une jeune femme, Satou. El Hadj possède déjà deux femmes et la
seconde, ne pouvant tolérer un troisième mariage, tentera de supprimer Satou.
Le réalisateur
Né en 1935 à Niamey (Niger), Oumarou Ganda s'engage à 17 ans dans l'armée française. Après deux ans de
guerre en Indochine, il part pour la Côte d'Ivoire. C'est là qu'il rencontre Jean Rouch qui l’emploie comme
enquêteur statisticien. Du travail au cinéma, le pas est vite franchi!: Jean Rouch confiera à Ganda le rôle
Ciné Regards Africains – Programme du festival 2009 - Page 2
principal de «!Moi, un Noir!». C'est le début d’une carrière cinématographique. De retour au Niger, Oumarou
Ganda suit une formation et se lance dans la réalisation. «!Cabascabo!» (1968) est sélectionné au Festival de
Cannes 1969, pour la Semaine Internationale de la Critique. Deux ans après, sort «!Le wazzou polygame!».
«!L’exilé!» (1980) sera le dernier long-métrage d’Oumarou Ganda qui meurt en 1981.
PARIS C’EST JOLI
Court-métrage de Inoussa OUSSEINI – 23 min – Niger – 1974 – fiction – couleur – DVD – version originale en
français
Prix de la critique au FESPACO 1976, Prix de la critique internationale au Festival de Dinard 1974
Synopsis
Un Africain fait l’expérience de la vie de l’immigré clandestin à Paris.
Le réalisateur
Inoussa Ousseini est Ambassadeur, Délégué permanent du Niger auprès de l'UNESCO.
Né le 9 septembre 1949 à Kellé, au Niger, Inoussa Ousseini découvre le cinéma à travers les films de son
compatriote Mustapha Alassane et aux côtés du cinéaste français Serge Moati, alors coopérant à Niamey. Il
interrompt même ses études pour devenir assistant sur les films que celui-ci tourne au Niger. En même temps,
il participe à la fondation de la revue "Synthèses nigériennes" dont il anime la rubrique cinéma. En France, il
continue à s'intéresser au cinéma tout en passant le baccalauréat et une licence de sociologie à l'université de
Tours (où il crée un ciné-club). A partir de 1970, Inoussa Ousséini réalise plusieurs courts-métrages, dont «!La
sangsue!» (1970), «!Paris c’est joli!» (1974), «!Fêtes traditionnelles populaires au Niger!» (1980), «!Fantasia!»
(1980), «!Le soro!» (1980), «!Wassan kara!» (1980), «!Tahoua an 2 le festival!» (1986). En décembre 2006, il fonde
le Forum africain du film documentaire.
• Débat en présence de Inoussa OUSSEINI, ambassadeur permanent auprès de l’UNESCO et réalisateur
• L’échange se poursuivra au foyer de la MJC autour d’un verre offert par la ville de Fresnes
• Séance offerte par le Conseil Général du Val-de-Marne, dans le cadre de La Semaine de la solidarité
internationale. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Entrée Libre